Vous voulez devenir un super boss ?

Vous allez peut être trouver dans cet article le secret qui va vous permettre d’y arriver.

Mais je vous avertis, vous allez devoir changer.

Repenser votre rôle de chef.

Car si vous voulez que vos subordonnés vous donnent plus, vous allez d’abord devoir leur donner plus.

Vous connaissez la différence entre un manager et un leader ?

C’est l’horizon.

 

Le manager voit au présent. Il a ses objectifs à atteindre et ses problèmes à régler.

Alors que le leader a un temps d’avance. Il pense à demain, au projet qu’il cherche à accomplir.

Car pour lui, on ne peut pas se contenter du statut quo, il faut avancer en permanence. Le leader cherche à transformer son environnement.

Et, quoi de plus élémentaire que développer ses subordonnés quand on veut un service plus performant ?

L’erreur majeure est de penser qu’un chef est juste là pour prendre des décisions et donner des consignes.

Car le secret d’un boss exceptionnel c’est qu’il investit dans ses collaborateurs.

Evidemment, certains d’entre eux le quittent avant que l’investissement soit devenu « rentable », mais les bénéfices de cette approche dépassent toujours les pertes.

Il y a 3 types de pratiques à réaliser pour obtenir le meilleur des personnes que vous gérez.

1) Contextualiser

Vous voulez que vos subordonnés soient plus impliqués et davantage force de proposition ?

Alors faites vous un devoir d’expliquer le contexte dans lequel votre organisation évolue. Expliquez quelle est leur place et pourquoi leur travail est important.

Car le travail ne peut pas être une source d’estime si on ne sait pas à quoi on sert, ni quel est notre rôle.

 

Le contexte n’est pas important ?

Nous ne sommes pas des robots, nous avons besoin de comprendre le monde qui nous entoure, même si cela ne nous sert pas directement dans notre travail.

Comprendre pour qui nous travaillons, qui sont nos clients, nos actionnaires. Connaître la situation de l’entreprise, sa stratégie, ses objectifs, ses projets, sa vision… Savoir sur qui notre travail a de l’impact.

Nous avons besoin de sentir que nous existons et que nous avons de la valeur. Et c’est impossible si personne ne prend la peine de nous expliquer le contexte dans lequel nous évoluons.

On ne devrait jamais entendre « Moi on ne me dit rien. Ils décident des choses mais ne nous informent pas. On ne sait pas ce qui se passe… »

2) Éduquer

Vous le savez, le mieux un salarié est formé plus il est performant (exemples 1, 2, 3 )

Quand on dirige, c’est une erreur de se reposer uniquement sur les dispositifs de formation internes et externes pour développer les compétences de ses subordonnés.

Car votre rôle n’est pas que de prendre des décisions mais aussi de transmettre votre savoir.

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En fait, renforcer leurs compétences devrait même être une priorité pour vous.

Pourquoi ? Parce que plus vos subordonnés seront forts plus vous serez forts. Une organisation est comme une chaîne, sa force est égale à celle de son maillon le plus faible.

Je sais, vous n’avez probablement pas le temps pour ça.

Mais même des tous petits conseils peuvent avoir un grand impact. Améliorer la productivité d’un service de 0,1% tous les jours amène une augmentation annuelle de 20%. Les petits riens font les grand tout.

Mieux encore, former les autres va aussi vous être bénéfique.

Pourquoi ? Parce que ça va vous obliger à organiser votre pensée et identifier les pratiques que vous estimez les meilleures. Le gourou du management Peter Drucker affirme que la meilleure façon d’améliorer les performances d’un salarié déja très productif est de lui demander d’apprendre son secret aux autres.

« C’est en enseignant que les hommes s’instruisent. »

Sénèque

3) Donner confiance

Il existe une différence fondamentale entre être capable de faire quelque chose et se sentir à l’aise pour le faire.

Exemple simple :

Des millions d’hommes sont capables de faire une traction, c’est une « compétence » basique dans le monde du fitness.

Mais combien d’hommes sont capables de faire ça ?

 

Pourtant, sur le papier ces 2 actions se ressemblent.

Mais il y a un monde entre les deux. Qu’est ce qui fait la supériorité des hommes sur la grue ?

La confiance.

Si vous voulez être un bon leader vous ne pouvez pas vous contenter de fournir la permission de réaliser une action, vous devez aussi donner la confiance.

Vous ne pouvez pas vous permettre de sous estimer l’impact de l’état d’esprit sur la performance. Car celui ci est capital.

Par exemple, lors d’un jeu d’entreprise on a confronté des managers à des problèmes complexes. 

2 groupes ont été constitués:

  • Au premier on a dit « Prendre des bonnes décisions est une compétence. Elle se développe avec la pratique et tout le monde peut progresser ».
  • Au deuxième, il a été dit: « Prendre des bonnes décisions est une capacité innée. Elle dépend de votre QI, si vous n’êtes pas doué vous ne pourrez jamais prendre de bonnes décisions ».

Les résultats ? Le premier groupe a montré plus de persistance, plus de de méthode et de meilleurs résultats que le second groupe. Tout est une question de perception.

L’état d’esprit pourrait même être plus important que les compétences.

 

Une promotion de comptables junior récemment diplômé et ayant tous intégré la même entreprise a fait l’objet d’une étude.

Les résultats sont surprenants. Les comptables qui ont démontré le plus de confiance à l’entrée sont ceux qui ont obtenu les meilleurs performances. Et ce, en dépit du prestige de l’école d’où ils venaient ou du niveau de compétence mesuré à l’entrée.

C’est donc à vous de développer cette confiance. Pour cela, encouragez vos subordonnés à réaliser des actions de plus en plus difficiles, montrez que vous croyez en eux et encouragez les à persévérer !

La confiance ne se décrète pas, elle se construit jour après jour. Si vous prenez la peine de vous en occuper quotidiennement vous récolterez des fruits exceptionnels.

Conclusion : 3 pratiques qui vont faire de vous un meilleur chef

La différence entre un chef moyen et un chef excellent est l’investissement dans les subordonnés.

Les meilleurs chefs:

  • Expliquent le contexte
  • Éduquent
  • Donne confiance

N’oubliez pas que travailler dans une organisation est une performance collective. Plus votre équipe sera « forte », meilleures seront ses performances.

 

Source: Destination Leadership