Quand il s’agit de réussite, seul un diplôme d’université et seules des années d’expérience ne peuvent illustrer cette reconnaissance. C’est pour cela que la plupart des qualités plébiscitées par les employeurs restent insaisissables, les #softskills (ou « savoir-être ») – les qualités intangibles mais importantes qui nous permettent de travailler et d’interagir « normalement » avec les autres.
Celles-ci incluent notamment le #leadership, la conscience de soi, les capacités de communication et l’intelligence émotionnelle. Par exemple, un critère important dans le processus de recrutement chez Google est la capacité d’apprentissage.
Avoir de bons softskills peut réellement faire pencher la balance en votre faveur tout au long d’une carrière. Elles peuvent faire la différence entre la décision de faire évoluer un projet ou de le voir rejeté, entre avoir une promotion ou stagner professionnellement. Ces compétences vous apprennent non seulement à être un bon employé mais aussi à devenir un extraordinaire être humain.
1) L’écoute : Faites en votre arme secrète de communication:
Les gens associent souvent bon communicant et talents oratoires mais les meilleurs communicants ont souvent une autre capacité que peu de personnes possèdent : l’écoute attentive.
La façon la plus aisée de bâtir une relation de confiance avec quelqu’un est de montrer votre intérêt pour cette personne. Vous pouvez le faire en l’écoutant plus qu’en ne lui parlant. Les personnes qui écoutent, ne pensent pas à ce qu’ils vont pouvoir raconter après, ils se contentent de s’intéresser au discours de leur interlocuteur à l’instant présent. Les bons auditeurs posent des questions de relance, ils font en sorte que tout tourne autour de la personne avec qui ils sont et non autour d’eux.
Si vous doutez, n’hésitez pas à poser des questions directionnelles telles que « Dites m’en plus à propos de cela ». La chose la plus précieuse que vous puissiez donner à quelqu’un c’est toute votre attention.
2) Prenez vos responsabilités – Tenez vos engagements:
Quand quelque chose va mal et que vous en êtes responsable, n’essayez pas de trouver d’excuses, d’ignorer la situation ou de blâmer quelqu’un d’autre à votre place. Au contraire, prenez la pleine responsabilité du rôle que vous avez joué. Mieux encore, tirez-en des leçons.
Pour aller plus loin, quand vous travaillez sur un projet, il est facile d’envoyer un message ou un mail et de considérer que votre part du travail est faite. Il est encore plus facile d’accepter quelque chose durant une réunion et ensuite de ne pas suivre cette résolution.
Cependant, être responsable c’est aussi casser les hypothèses, de tenir les autres au courant et relancer pour s’assurer que toutes les tâches ont bien été réalisées par votre équipe, mais aussi vous en tenir aux accords que vous avez passé.
3) La Pensée Créative : Soyez ingénieux avec ce que vous avez:
Être créatif signifie souvent être capable de résoudre des problèmes avec des ressources limitées. Les chefs cuisiniers en sont un bon exemple. Si un chef veut créer un plat qui requiert dix ingrédients mais qu’il n’en a que sept sous la main, que va-t-il faire ? Va-t-il laisser ses clients mourir de faim et laisser tomber ?
Non, un bon chef va adopter une posture de résolution. Il va trouver une façon d’être créatif avec ses sept ingrédients pour faire un délicieux repas. Les plus grandes innovations ont tendance à émerger sous la contrainte. Les entreprises qui ont les plus larges budgets ou effectifs ne finissent pas toujours premiers.
Usez de vos carences à votre avantage. Concentrez-vous sur les ingrédients que vous avez et non pas sur ceux qui vous font rêver, puis prenez la liberté de jouer de ces contraintes grâce à votre solution.
4) L’intelligence émotionnelle : Sachez ce que vous ressentez:
Quand vous êtes dans un bon ou dans un mauvais jour, il est facile d’agir sur un coup de tête. Ce qui n’est pas la meilleure manière de prendre des décisions.
Quand vous ressentez une quelconque émotion qui pourrait vous faire agir d’une façon discutable, et que vous pourriez regretter plus tard, appuyez sur le bouton pause et demandez-vous : « Qu’est ce que je ressens réellement ? ».
Par exemple : parlez à un ami. Prenez une seconde opinion à propos de ce brouillon d’e-mail colérique adressé à votre supérieur avant de l’envoyer. Prenez le temps de faire une pause, recentrez-vous et demandez vous ce qui est le plus important.
5) L’empathie : Ouvrez-vous à l’extérieur pour mieux vous connecter à l’intérieur:
Il est aisé de suivre un moule, un certain mode de pensée, particulièrement au sein d’une grande entreprise. Cependant, il est appréciable de trouver du temps pour explorer de nouvelles expériences qui vous permettront de grandir et de travailler votre empathie.
Les meilleures expériences peuvent inclure le bénévolat, les formations continues, les voyages, le travail sur des projets transverses, des conférences ou des évènements culturels et plus encore. Par ce biais, on apprend comment se connecter aux autres en dehors de son propre environnement professionnel et comment s’adapter à ceux qui ont différents points de vue, différentes origines, différents parcours, et qui voient les choses selon une perspective différente.
En ramenant les bénéfices de ces expériences extérieures au travail, on peut créer une meilleure empathie et une meilleure compréhension de nos collègues, ce qui peut nous permettre d’améliorer notre équilibre entre vie professionnelle et vie privée.
C’est là que réside en grande partie l’intérêt de développer son « savoir-être ». Après tout il ne s’agit pas seulement de s’aménager un boulot « tranquille » ou d’impressionner son employeur. Développer ces compétences au quotidien dans son travail permet d’être plus efficace et même – disons-le – de le rendre plus agréable. A long terme, les soft skills vont vous faire prendre l’avantage !
Et vous, où en êtes vous avec le développement de votre savoir-être?
Source : The Muse « 5 soft skills You Need To Work On To Get Ahaead »