Voici quelques alternatives simples et fun, pour cultiver et récolter de la joie de vivre et engranger des vitamines mentales y compris au creux de janvier ou à la rentrée, moments où elles sont les plus précieuses…
1 – Apprécier ce que l’on a:
Faire le point de temps à autre sur ce que nous n’avons pas, ce à quoi nous aspirons, les changements que nous voulons mettre en place permet de fixer des objectifs et de tracer les plans de route pour les atteindre. De recherche de solutions en passage à l’action, nous sommes alors en mesure de nous rapprocher du job idéal ou de tout autre objectif.
Inversement, l’abus d’aspirations en tous genres peut aussi déclencher une insatisfaction chronique. Derrière nous en générons des regrets, de la frustration et de la victimisation, ce qui a le don de gâcher n’importe quelle jolie journée.
L’alternative, c’est de faire le point sur tout ce que l’on a et qui embellit ou améliore notre vie, de façon à ressentir un début de plaisir et de satisfaction, de savourer, et d’en tirer un maximum d’énergie, que nous pourrons ensuite utiliser comme carburant pour agir.
2 – Rire et sourire:
On est pas là pour rigoler, c’est bien connu. Des gens plus intelligents que nous ont décidé qu’il en était ainsi, les pisse-vinaigre. Pourtant se gondoler est le propre de l’homme et collectionne les vertus comme Mémé Huguette les napperons au crochet. Alors autant en profiter. Zut aux fâcheux, aux pleurnicheurs, aux sombres et aux pessimistes, autorisons-nous la rigolade qui détend et fait tellement de bien.
Alors autorisez-vous à rire de tout ce qui vous fait rire, à regarder des vidéos drôles, à partager le fou rire de ces deux inconnus assis en face de vous dans le train, et même de mettre à profit la rigologie. Le faux rire devient très vite un vrai rire, il est contagieux et au passage.
Vous pouvez aussi vous mettre à sourire, comme ça, tout(e) seul(e), puisque le sourire fait croire à votre cerveau que vous êtes heureux(se), ce serait dommage de se priver de ce sentiment. Souriez aux jolies choses qui vous entourent, mais aussi aux pisse-froid, aux aigris, aux tristounets, aux sinistres, la plupart du temps ils sont simplement enfermés dans leur tête et votre sourire leur ouvre une porte vers l’extérieur.
3 – Ramollir nos attentes et exigences:
Nos systèmes de convictions et nos valeurs morales ont une fâcheuse tendance à générer en nous des attentes de toutes sortes vis-à-vis des autres, qui ressemblent parfois furieusement à des exigences persécutrices, version moi-j’ai-des-valeurs-et-je-vais-te-les-inculquer.
Car nos convictions prennent souvent dans nos têtes la forme de vérités universelles que nous pensons communes à toute l’humanité, du moins la respectable. Ce qui nous pousse à nous offusquer, nous agacer, nous contrarier, nous choquer plus souvent qu’à notre tour.
Nous gâchons ainsi une énorme quantité d’énergie, choisissons nos croisades, car s’énerver contre le type en double file ne videra pas le monde des malotrus.
Minimisons donc nos attentes et nos exigences, lâchons prise sur ce que nous ne maîtrisons pas et cessons de généraliser nos valeurs à l’humanité tout entière pour regarder l’autre tel qu’il est, plutôt que tel que nous voudrions qu’il soit.
4 – Engranger les vitamines mentales:
Tout ce qui nous fait plaisir est source de vitamines mentales, ces particules d’énergie qui nous nourrissent la bonne humeur et le dynamisme. Plus nous savons les saisir, plus nous sommes en mesure de produire, plutôt qu’induire, le sentiment d’être heureux.
Les plaisirs volumineux – et donc plus rares – ne fournissent pas une quantité de vitamines plus grande ou plus durable. C’est dans les toutes petites joies du quotidien que nous pouvons trouver l’approvisionnement suffisant.
– Humer le parfum d’une fleur
– Se réjouir d’un rayon de soleil
– Admirer la beauté d’une personne
– Savourer pleinement un morceau de musique
Des tas de petits bonheurs sont à notre portée, qui prennent parfois moins de 10 secondes pour nous fournir une quantité non négligeable de petit bonheur. Et nous pouvons en user et en abuser, car toute cette bonne humeur débordante sera une ressource précieuse en cas de difficultés.
5 – Nettoyer ses relations toxiques:
Voilà un objectif qui n’est pas nécessairement petit ou facile, mais il a le mérite d’avoir tellement de bénéfices par rapport à “j’arrête de fumer” ou “je me mets au sport” que la motivation à mettre en oeuvre les efforts indispensables aux repositionnements et apprentissages pour assainir ses relations peut être assez spectaculaire.
C’est aussi un objectif petits pas, pour un travail de longue haleine qui, à chaque étape, nourrit l’estime de soi, car nous nous voyons progresser et fournit des vitamines mentales, car chaque amélioration est visible et tangible. En bref, assainir ses relations est l’un des objectifs que nous croyons les plus compliqués, pourtant, dans notre développement personnel, c’est l’un des plus boostant et réjouissant.
Bon week-end à tous! 😉
Source: Ithaquecoaching